Reprise en partie d’un article de Carine Hahn (?)

# Un constat

L’époque impose de courir après le temps.
Pourtant [...] le jeune actif citadin de préférence passe beaucoup de temps sur internet.
Selon une étude de l’Ifop, 1/5 de la population internaute française serait membre d’un réseau social en ligne

(style les copains d’avant, facebook, myspace…)

Déjà je trouve que la première phrase sonne très juste…et que le paradoxe est bien là

#Avis sur ce phénomène du sociologue Stéphane Hugon

“La société moderne a poussé l’individualisation jusqu’à l’absurde et à l’ennui. Désenchantés, nous avons aujourd’hui besoin de nous réenchanter. Comme l’énérgie actuelle passe par l’Internet, nous passons par lui pour entrer à nouveau en communication avec les autres, partager un imaginaire commun et entrer dans une grande célébration sociale.”

Que la société moderne ait poussé l’individualisation pour une grand part (dans nos société occidentales) c’est vrai même s’il existe de la solidarité force est de reconnaître que l’individu prime encore.

Désenchantés les Occidentaux ? Certainement, la plupart.

L’énérgie actuelle : laquelle ?

“Les communautés créées sur le Net obéissent à deux carcatères forts : elle sont éphémères comme les évenements et elles ne sont pas exclusives. Nous pouvons appartenir à plusieurs d’entre elles.”

Assez juste cette remarque, non ?

#J’existe pour être vu

Derrière le désir de communiquer avec l’autre sur la Toile se cache le besoin d’étancher sa soif d’altérité et son narcissisme.

Tiens je n’avais pas vu le besoin de narcissisme pour moi…plus de stats mais en fait j’aime bien qu’il y a des commentaires sur mon blog…j’échange donc je suis ????

#Il faut concrétiser les rencontres virtuelles

Pour le psychiatre Serge Tisseron, le corps est absent des relations virtuelles or nous avons, selon lui, besoin qu’ils oit présent, d’où la nécessité selon lui encore de “voir le virtuel comme une porte d’entrée vers le réel et de rapidement faire l’effort de rencontrer ses interlocuteurs pour les voir [...]”

Une porte d’entrée vers le réel why not mais il oublie les distances parfois considérables qui séparent des gens qui communiquent via le net !
Sinon il y a effectivement la volonté de faire un effort…

#Conclusion de l’article

Les côtés positifs des communautés virtuelles :
- redonner confiance en soi
- décoincer des situations (ado et dépressifs)

Grâce à cet échange virtuel, l’humain n’est plus seul au monde, il fait partie d’un réseau et peut s’y connecter où qu’il soit. Un doudou qui rassure ?

C’est vrai que faire partie d’un réseau a longtemps fait partie de l’homme et son côté grégaire déjà évoqué dans cet article, mais le réseau d’amis réels est joignable par téléphone par exemple mais si possible pas à des heures indues si c’est pour discuter, alors que le Net permet de quasiment toujours trouver quelqu’un à qui parler d’où on peut se connecter et quand on veut aussi.

Pas encore lus mais en référence des articles sur nonfiction.fr de Christine Rosen sur ce phénomène de réseaux sociaux virtuels.