Réflexions sur le “révolution inhumaine”
Bistro philo ouvert
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C’est un article du Monde dans lequel est interviewé un professeur québecois qui étudie l’impact des nouvelles technologies sur la société.
Alors nous risquons d’aboutir, dans un avenir plus ou moins proche, à un monde polarisé, manichéen, violent, dans lequel la majeure partie de l’humanité se retrouvera en décalage complet avec le monde des représentations, des idées, des théories et de la culture. Un monde de frustrations et de désespoir issu d’une nouvelle aliénation : celle de la connaissance.
Ce risque est déjà à l’oeuvre : nous avons une difficulté grandissante à distinguer clairement l’information de sa synthèse - autrement dit de la connaissance. Pourquoi ? Parce que la culture générée par les machines nous dépasse. Pour utiliser une image maritime : la quantité d’informations présentes sur le Net est un océan, mais nous ne connaissons pas l’art d’y naviguer. Il apparaît de plus en plus que rester à la surface de cet océan - “surfer” - est devenu une question de survie. Mais l’humain navigue encore à l’ancienne, tant la connaissance nous semble liée à l’idée d’approfondissement. La surface et le fond : il va nous falloir apprendre à concilier ces deux notions
C’est vrai que beaucoup courent vers cette soif de connaissance (et donc de reconnaissance) car qui sait, diffuse en premier ou pire relaie.
A quoi ça sert d’emmagasiner, momentanément, un flux d’informations ?
Un blog acquiert sa légitimité s’il est recensé dans d’autres blogs, et le premier site qui apparaît dans Google est celui qui est “hyperlié” par le plus grand nombre de sites… Cette légitimation par la collectivité porte ses dangers : elle se défend contre l’individuel et fait peu de cas de ce qui est hors norme ou marginal.
Bref le net n’est que le reflet de notre société, tout ce qui est a-normal est rejeté, peut-être moins que dans la réalité.
Sur le net on peut se permettre une curiosité pour l’anormal que l’on ne se permettrait pas dans la vraie vie, car le net nous procure cette sensation (fausse) d’anonymat.
J’aime bien sa conclusion :
L’humain de la condition inhumaine est bien plus proche de la fourmi - qui vit, existe et comprend l’univers par l’entremise de sa collectivité - qu’il ne l’est d’un individu autonome, conscient et singulier.
Je me disais cela il n’y a pas longtemps, plus prosaïquement je pensais à la lecture de la trilogie sur les fourmis de Bernard Weber où le groupe de fourmis prime sur l’individu.
A quel propos ?
M’en rappelle plus
29 janvier 2008 à 6:39
Tout ça c’est la faute aux Lumières ! Je ne parle pas du 8 décembre à Lyon, mais du XVIII ème siècle qui a jeté le bébé avec l’eau du bain en refusant de reconnaitre que l’être humain est aussi - et d’abord - un animal grégaire.
On est tous d’accord pour dire qu’il ne pas “être comme tout le monde” car l’individualité est nécessaire pour avoir une personnalité qui soit reconnue (besoins de reconnaisssance, Maslow, toussa…).
Pour autant, il ne faut pas oublier que faire partie du “troupeau” est une condition nécessaire à cette même reconnaissance (sinon, on serait reconnu par qui, hein ?).
Par rappport à l’information qui serait de plus en plus incon-troll-able, ma foi, j’avoue être perplexe : rapprocher la connaissance avec l’aliénation me semble tout droit sorti d’un cerveau lui-même aliéné par le manque de recul : si le siècle des lumières a eu des effets de bords néfastes (le refus de notre part animale) il a quand même eu de bon côté avec l’Encyclopédie, etc.
Bref, jeter deux fois le bébé avec l’eau du bain, et ben, c’est pas bien ^_^v
(mes deux centimes)
29 janvier 2008 à 9:31
L’être humain déshumanisé, cela ne date pas d’aujourd’hui et on en parlait déjà à l’époque quand la radio et la télévision ont fait leurs premiers pas. C’est un sujet porteur, qui appelle nombre de questions, surtout lorsqu’on pense que la technologie a beaucoup plus évolué que la sagesse.
L’outil numérique permet d’apprendre, de se former et d’échanger avec des personnes du monde entier. Comme tout ce qui a été inventé par l’homme, il y a du bon et du mauvais. On peut prendre l’exemple de l’énergie atomique et de ses dérives.
Maintenant, je ne pense pas que l’être humain déshumanisé se rapproche des fourmis (je les ai lu aussi, ces bouquins ^^). Ce qui caractérise la fourmi, c’est l’absence totale d’individualité et la place prépondérante qu’occupe le groupe au sein de leur organisation. Si tu prends l’être humain moyen, tu te rends compte qu’il se trouve aux antipodes de ce concept : il pense avant tout à lui, pour lui et par lui.
Ce qui est intéressant, c’est que des technologies comme internet ont rendu caduque la notion de distance et de frontière. Devant tout écran, tu as accès au monde et tu peux communiquer avec des gens de tous les pays. Les technologies numériques fonctionnent un peu comme un prisme, par l’intermédiaire duquel on parvient à projeter notre conscience.
Seulement on le sait, les technologies évoluent et viendra une époque où nous serons tous branchés directement au réseau. C’est à cet instant précis et particulier qu’il faudra faire attention. On le sait déjà, l’information est très facile à manipuler et comme les gens perdent de plus en plus leur esprit critique, elle peut même devenir une arme entre de mauvaises mains.
En tout cas, ce billet est très intéressant. Ca fait du bien de se creuser un peu la tête et de réfléchir à l’impact de ces technologies qui forment notre quotidien sur nos vies à tous.
29 janvier 2008 à 21:31
Bruno : merci pour tes 2 centimes ils sont bienvenus
L’homme est un animal grégaire ça ok, comme son besoin de reconnaissance ne peut être affirmé que par ses pairs, cercle vicieux ou vertueux selon son point de vue…
Pour l’aliénation par la connaissance, je ne sais pas, c’est nouveau pour moi ce point de vue. Pourquoi courir après la connaissance, pour en faire quoi (à échelle individuelle) ?
Fred : merci beaucoup pour le compliment
Le MOI JE qui prédomine, oui ça c’est clair mais comme le rappelait Bruno, c’est moi je parmi mes pairs et parfois certains se fondent tellement dans le groupe qu’ils en perdent (momentanément) leur identité leur moi d’où mon rapprochement boîteux (?) avec les fourmis.
J’aime bien de temps à autre me creuser un tout petit peu la tête à des sujets philo comme ça
Merci à vous 2 pour avoir partager vos réflexions
1 février 2008 à 9:33
Comme Fred, je ne pense que l’esprit de ruche domine un jour l’intelligence humaine, même si on voit apparaître aujourd’hui des systèmes d’intelligence distribuée comme Wikipédia ou la blogosphère, par exemple.
Par contre, je pense que les NTIC, si elles abolissent les distances (de l’espace et aussi du temps, voir l’instantanéité des JT, du référencement en temps réel, de la réactivité de la blogosphère face à tel phénomène), mettent l’accent moins sur la connaissance (quel contenu est diffusé, finalement?) que sur la relation, dont l’hypertextualité et le réseau social sont les 2 mamelles (!). C’est cette relation qui a été oubliée par les Lumières au profit de la Raison froide, et c’est cette relation qui ressort de la critique moderne faite au Progrès (voir Albert Jacquard entre autres).
Enfin pour revenir à ce que dit l’auteur du billet, je rappelle à titre d’info qu’en 2007 a été produit par les humains autant d’info que depuis l’invention de l’écriture (5 ExaOctets, source : Univ de Berkeley, How much information in 2007?)
1 février 2008 à 21:18
Merci beaucoup Julien pour les liens et les infos, surtout la dernière qui est très bluffante et parlante à la fois
2 février 2008 à 0:05
Pour être plus précis, les 5 ExaOctets correspondent à la capacité de stockage produite (papier, disques durs, pellicules, etc..)
La quantité d’info produite = 18 ExaOctets, dont 98% diffusées par canal téléphonique (voix + données).
Ces chiffres ne datent pas de 2007 comme indiqué dans le commentaire précédent (fait au boulot) mais de 2002 : je vous liasse imaginer quelle quantité a été atteinte en 2007 avec l’explosion des réseaux sociaux, des bouquets satellites, du p2p, de la 3g, etc, etc..
Je mets l’URL du PDF (plus de 100 pages, en anglais of course… mais truffé d’infos… forcément) :
How much information 2003
2 février 2008 à 14:04
Ok merci pour les précis, j’ai téléchargé le pdf je vais le regarder à tête reposée.
Merci beaucoup pour tes précisions
5 février 2008 à 11:50
Les troupeaux de brebis ça fait bien longtemps qu’ils existent et qu’ils peuplent la terre, ils en constitue d’ailleurs depuis toujours la majeur partie. Pas besoins de nouvelles technologie pour ça. Pour moi bien au contraire les nouvelles technologies permettent d’encourager les individualismes, les idées nouvelles et différentes car les quelques novateurs, idéalistes, écolos, éparpillés sur la surface du globe peuvent se rejoindre sur la toile, échanger, s’encourager, avoir une fenêtre visible du monde entier si ils le souhaitent en faisant juste un peu de pub bien ciblé. J’en veux pour preuve le site perso spécialisé de mon homme qui a une belle audience, pour le sujet traité qui n’a rien d’un phénomène de mode.
5 février 2008 à 18:52
Merci pour tes commentaires sur mon blog
D’accord avec toi, Cleanette, pour les troupes de brebis.
Pour le développement d’individualisem sur le net ok, mais s’ils étaient davantage tournés vers “se rejoindre sur la toile, échanger, s’encourager” ça serait mieux.
T’aurais pu mettre le lien du site perso de ton homme
Je reste convaincue que le net permet de rassembler des personnes sur des sujets, sans nécessairement être des moutons. Mais là cela devainet hors-sujet je pense…
19 mars 2008 à 1:57
Je n’aime pas cette allusion au troupeau. Ça fait bestiale, grégaire, dominateur commun. J’ose croire que en temps qu’individu avec une identité propre, avec mon bagage de connaissance, d’expériences, de sentiments, … que j’ai ma place dans cette communauté en temps que tel. L’esprit de ruche… voilà bien une idée qui ne sera jamais humaine ( il ne faut surtout pas que ça le devienne ). Nous avons la chance de choisir nos relations, avec qui nous voulons discuter, sortir, manger ,… et de n’accepter dans notre entourage que les gens qui nous intéresses. et la technologie n’y changeras rien. Elle permet simplement de comprendre un peu mieux les autres… de raisonner sur les motivations les causes et effets ,…
Nous sommes ce que nous somme et cela pour une seule et unique raison. Nos tripes. La connaissance et le savoir sont une chose qui peuvent raffiner et sophistiquer l’animal qui sommeil en nous, mais ne pourra jamais le contrôler, ni le dominer ni le remplacer. Internet n’est qu’un moyen d’accroitre cette capacité à s’adapter au monde qui est le notre, à comprendre que nous ne sommes pas seul dans notre solitude, paradoxe si il en est un.
L’individualisme est à mon sens capital à la survie de l’espèce. Il faut juste apprendre à contrôler ces élans de violences impromptus capable de déclencher des guerres, génocides engendré par la bête. L’accès à la connaissance que procure Internet peux régulariser cette violence inné, s’agit de ne pas ce laissé abuser et tromper par les manipulateur de l’information… de la l’importance du savoir non !?
Le gazon sera toujours vert et le ciel toujours bleu ^^ . J’espère seulement ne pas avoir dépasser le cadre de ce sujet !
19 mars 2008 à 9:12
Tanatos→Y a un truc que je ne comprends. Tu dis que tu n’aimes pas l’allusion au troupeau parce que ça fait “bestial”, mais plus loin tu dis que l’information permet de domestiquer l’animal qui est en nous… Tu dis que tu n’aimes pas l’aspect grégaire mais tu cherches une place dans la communauté…
Bref, au-delà de ce texte, je tiens quand même à rappeller que la technologie du type autoroute de l’information n’est pas utilisé par tout le monde. Loin de là. Qu’il y a des milliards d’individus qui ne peuvent même pas avoir accès à la moindre information, pour des raison politiques, économiques, structurelles, etc.. Et qu’il y a loin avant d’imaginer le scénario où on sera tous connectés. Je conseille donc de mettre un petit bémol sur l’angélisme informationnel (propagande, manipulation) et sur le tout-technologique (dépendance et monoculture) vers lequel nous nous dirigeons.
C’est aussi un travers de la philosophie des Lumières dont parlait Bruno au tout début : le culte du progrès a un peu tendance à laisser beaucoup de monde sur le bas-côté !
19 mars 2008 à 16:57
MMMouais ! Je ne perd pas la main comme dirais mes proches J’ai le don de mal m’exprimer. Faut dire que la ligne qui sépare le civiliser de l’animal est fort mince. Perso je ne fait pas partie d’un troupeau mais d’une communauté, dans la mesure ou celle-ci m’accepte bien dans ces rangs, ce qui n’est pas évident non plus. Il me semble bien que là c’est suffisamment compréhensible,… et non je ne joue pas sur les mot. Un troupeau suit un chef à la queuleuleu sans mot dire ! Dans une communauté nous avons le choix de suivre ou pas, nous sommes libre non et avons le droit de choisir, nous avons le libre arbitre ce que dans le troupeau nous n’avons pas et avons ce que nous appelons l’intelligence, soit la capacité de raisonner, c’est la toute une différence non?
Quand je fait allusion à l’animal qui est en nous disons que je parle de l’instinct primaire identifier par bien des spécialistes comme étant l’animal qui sommeil en nous car cette instinct est tellement basic que seul le moi compte au détriment de tout le reste. Oui, à la bases nous sommes des mammifères mais avons évolués au delà de la bêtises ( pas pour tout le monde cependant ) et avons le pouvoir de contrôler la bêtes mais n’avons pas nécessairement la volonté de le faire de la toutes la différence.
Pour ce qui est de prendre ma place dans la société, euh pas besoin de forcer la main j’y suis déjà et donc ait la place que je choisit d’avoir. Pourquoi faudrait-il que je soit grégaire pour avoir cette place que j’occupe déjà de la mon dégoût, si j’ose dire, de cette aspect provocateur, dominateur, impositeur qu’est la grégarité inné de l’être humain et par conséquent mon allusion à l’animal, soit l’instinct primaire qui nous habite et qui provoque inlassablement l’affrontement afin de protéger et défendre le MOI…
L’autoroute informatique ne constitue qu’un des aspects de l’information et de la désinformation. Il faut voir au-delà je pense. L’abrutissement de l’être ne vient pas exclusivement des technologie modernes. La télé, la radio, les journaux, les revues, le bouche à oreille… constitue la sommes des facteurs qui conduise à notre asservissement non ? Bien évidents que l’informatique n’est pas à la porté de tous !
désolé artxtra mais je ne voie pas ou je fait la propagande de ce monothéisme culturel via technologies. Je dit que l’individualisme est capital à la survie de l’espèce. Je ne suis pas alarmiste dans cette affirmation euh je pense ou bien je comprend plus rien à rien ! Je ne fait qu’un énoncé primaire de ce que je pense et de ce que je constate au quotidien. Plus l’individu est fort physiquement, intellectuellement, et psychologiquement plus la communauté sens porte mieux, du moins je pense !
Pour ce qui est des théories, philosophies, spiritualités… et toutes cette panoplie de pensé ( constituant selon moi une forme d’information propagandiste… ) j’aime mieux laisser cela à ceux et celle qui en ont besoins pour vivre et survivre. Je me trompe peut-être mais je crois bien être suffisamment intelligent pour me faire ma propre idée sur le grand tout…
Tu voie, dans le fond, c’est vrai que le Internet permet de rassembler les gens plus simplement et plus facilement comme Daria semble croire. Seulement il ne les rapproches pas pour autant. Il nous permet simplement de dialoguer entre nous, manière de montrer ou nous en sommes dans notre raisonnement personnel. C’est déjà ça
19 mars 2008 à 17:21
Suis bien d’accord avec toi sur l’idée du dialogue, cependant :
1 - je pense qu’il faudrait revoir la définition de grégaire
2 - le libre arbitre est pour grande part de l’illusion, les structures sociales disent le contraire
3 - on ne choisit pas la communauté dans laquelle on nait, ni l’époque, ni le statut social de nos parents, leur capital intellectuel, etc..
4 - chaque communauté est structurée autour de leader, gourou, sans que cela soit autoritaire d’ailleurs, mais notre pensée étant constituée aussi de celles des autres, il y a bien une influence du groupe sur moi (même quand je rejette les idées d’un groupe)
5 - l’apologie du tout-technologique ne tenait pas tellement à toi, mais à des commentaires lus précédemment
6 - je ne comprends toujours pas comment tu fais tenir l’idée de communauté sur celle d’individualisme fort, peut-être pour distinguer de l’esprit de ruche… mais ça me parait douteux quand même. Loin de moi l’idée que tu partages ce genre d’opinion, mais le mélange du “ça” (l’animal qui sommeille en nous) et du “surhomme” (l’individu fort) me rappelle du Nietzsche mal interprété par certains.
19 mars 2008 à 17:57
Très intéressante votre discussion
Je dirai qu’au départ il y a l’Homme individualiste avec son instinct égoïste (de survie ?) mais pourtant sans le groupe il ne peut vivre correctement (j’ai en tête les hommes préhistoriques mais de nos jours les gens seuls vivent mais faut voir comment )
Donc au final on a, de mon point de vue, un ensemble d’égoïsmes qui constitue un groupe qui peut aussi être solidaire, constructif etc.
D’accord avec l’idée d’Artxtra selon laquelle le progrès depuis le XVIIIe siècle en Occident, laisse énormément de monde aux marges de ces avancées.
19 mars 2008 à 19:17
La question est de savoir si un ensemble d’individus individualistes constitue une communauté.
Comme on dit dans l’approche systémique, le tout vaut mieux que la somme des parties : est-ce le cas dans ce genre de scénario ?
20 mars 2008 à 0:51
1. mmm effectivement tout évolue mais elle ne pourra que demeurer malsaine…
2. Je crois que le libre arbitre existe bel et bien. S’agit de savoir si ont est près et disposer à payer le prix des choix qu’il présuppose. Il implique que nous soyons suffisamment fort individuellement pour en assumer les conséquences de la l’intérêt de l’individualisme au profit de la collectivité. Faire des choix implique notre capacité à nous adapter à un nouvel environnement, à un nouveau milieu à une nouvelle collectivité à de nouvelles expériences de vie… Il faut être fort en temps qu’individu pour cela. L’abandon et la dépendance ne conduit nul part dans le fond ont le constate bien maintenant non !
3. Ça c’est clair ! Mais ont finit, tôt ou tard, par avoir la capacité de faire les choix qui nous conduirons dans une communauté adapté disons à nos aspirations, à nos besoins à nos attentes. Dans ce contexte les plus fort d’entre nous essaierons de transformer leur milieu, les plus faible de le renforcir comme il est, les autres essaierons seulement d’y survivre !
Nous avons tous, et cela est démontré de bien des manière, la capacité de modifier notre bagages, qu’il soit l’héréditaire ou pas,… de la mon choix dans l’expression du libre arbitre = libre de choisir
4. Pas d’accord sur ce point. Tout ce leadership est totalitaire, autoritaire et dictatorial, soit dit sans vouloir être propagandiste. Pas le choix d’aileurs puisqu’il y va de la survie de la collectivité. Je ne crois pas que ce soit une influence à ce stade de notre évolution, mais d’un besoin de s’identifier à un groupe, avoir une appartenance disons ça fait du bien au moi intérieur, c’est chaleureux…
5. ouf ok !
6. Bien chaque individu doit avoir un rôle à jouer dans une communauté ne lui en déplaise, ça c’est un fait! Je devrais écrire encore une fois un pavé pour m’expliquer… Essayons de condenser.
L’individu fort contrôle son instinct primaire ( animal intérieur ) sans soucis. Donc arrogance, violence, provocation, supériorité…ne font pas partie de son état d’être. L’individu qui est fort ne ce prend pas pour Dieu. Il s’assume tout simplement comme il est et cherche inlassablement à s’améliorer. Il ce respecte en temps que tel et respecte les gens qui l’entoure comme le monde ou il vie. C’est un peu prosaïque comme définition mais disons que ça peu faire l’affaire. De telles personnes, femmes et hommes confondus, sont un plus pour la communauté. Il faut s’ammander et s’affranchir des vieux concepts d’associer force à brutalité puissance à contrôle et domination, individualité à séparé de… car au final, l’individu fort n’est que Humain ^^.
mmm j’ai des doute là mais voyons tout de même ce que vous en penserez
20 mars 2008 à 9:16
Je ddoute, et encore plus :
1 - il faut que TU revois la définition de grégaire
2 - “l’abandon et la dépendance ne conduit nulle part”, d’abord ce sont 2 choses contradictoires. Il est prouvé que l’espèce humaine est devenue civilisation grâce à l’instinct maternel.
3 - “les plus faibles essayeront de le renforcer. Les autres essayerons de survivre”. Qui sera en mesure de dire celui qui est fort et celui qui est faible ? Qui sont les autres ? C’est d’un extrémisme puant qui conduit à la scientologie, l’aristocratie, le génocide, etc.. Rien qu’avec les fautes de français, je pourrais unilatéralement décidé que tu es le maillon faible. (JOKE)
4 - Le leadership est utille, et pas aussi radical que tu le voies. Là encore, vision radicale. Prends le rôle du père, ou de l’enseignant, par exemple.
6 - “L’individu fort ne se prend pas pour Dieu”. Si, puisqu’il est supérieur à un autre. Tu remplaces une domination par une autre. Discours très dangereux.
21 mars 2008 à 1:37
Bon et bien je voie que j’ai de la difficulté à faire comprendre ma penser. Essayons encore une fois si vous le voulez bien ! L’abandon conduit à la dépendance et la dépendance à l’abandon je crois que c’est un principe de réciprocité dans l’opposition d’un état non pas des oppositions, des contraires comme tu veux. Exemple : le drogué est dépendant de la drogue et s’y abandonne volontiers ^^
Alors ont arrête avec cette idée d’instinct maternel, ou paternel et que sais-je encore. Nous sommes devenus civilisation par nécessité point bar. Et là notre histoire est remplie de toutes une panoplie d’événement le démontrant facilement. Le simple fait de vouloir ce protéger des attaques ennemis nécessitais le regroupement d’individu en collectivité pour ce défendre. Ou est l’instinct maternel la dedans ^^. Ce sont des affirmation stylisés produites par des pseudo spécialistes qui ne valent pas un cloue… Si cette théorie serait exact s’en serais terminer des guerres là tu ne crois pas ! soyons logique un peu quand même sinon comment une mère accepterais t-elle le fait de voir mourir son enfant pour un carré de sable pour du pétrole, pour un prétentieux sans scrupules…
Et oui je suis le maillons faible pas de problème avec ça disons ! Je suis paresseux intellectuellement et je ne voie pas pourquoi je me casserais la tête avec l’orthographe dsl ! Si vraiment cela dérange pas de soucis à vous faire, juste à me le dire et up je disparaitrais ^^
Le leadership ! bon je vais me taire la dessus … et encore ce jeux de rôle c’est marrant à la fin. En tout cas cela à l’avantage de combler les lacunes de la connaissance du soi ^^
L’individu fort n’est pas supérieur là il est connaissant c’est pas pareil. L’intelligence et la connaissance ne conduisent pas à la violence, à la pensé instinctive d’une pseudo-supériorité infantile mais à la paix… Tu place le concept de fort à celui de dominateur mais ça ne colle pas… L’être à évolué au delà des concepts du bon et du méchant du faible et du fort…
Enfin ! Je m’arrête ici. Je ne veux en aucun cas déranger les idées et concepts des biens pensant, soit dit sans vouloir offenser personne. Je vais donc me retirer de cette discussion qui risque de ce transformer en autres chose qu’une simple discussion de salon disons !
21 mars 2008 à 15:15
Je dis simplement que tu joues avec des mots dont tu ne comprends pas la signification, et que ça ne sert pas ta pensée, qui en devient au mieux contradictoire et incompréhensible au pire dangereuse (parce que tu peux en être victime).
Ainsi, pour rebondir sur un de tes propos, tu t’avoues “paresseux intellectuellement” : ce genre de conversation pourrait justement te permettre de progresser, puisque c’est ce que tu annonces depuis le début. Dans ce cas, pourquoi l’abandonner ? En acceptant la remise en cause de ses présupposés (”cogito ergo sum”, je doute donc je suis), tu peux “combler les lacunes de la connaissance du soi”. La conversation reste ouverte !
22 mars 2008 à 15:43
lol, je comprend le sens, la signification, la porter et la valeur de ces mots! Je les utilisent dans des contextes ne fessant pas partie intégrantes de l’univers du bien pensant et de la conviction que l’être humain, si petit soit-il, soit prétendant à être Dieu sur Terre. Dangereux tu me dit, cela me fait bien sourire. Dans mon cas, et étant donner ce refus, disons, à ne vouloir écrire le français correctement, est bien dérisoire, et la plupart des gens qui visiterons ces pages ne lirons même pas ces lignes suivent les concept socialisant établie du ‘ il ne sait pas écrire son français ces un minables et tout ce qu’il dit ne vaut que dalle ! ‘
Si je désirerais que mes écrit et que mes paroles aient une portées significatives dans la communauté humaine je ferais ce qu’il faut pour me faire comprendre et entendre. Sans vouloir t’offenser outre mesure, mes études universitaire ont bien démontrer un fait ! Seul les plus petits cherchent l’avant-scène, prétention à être et à se sentir important, nécessaire, indispensable, utile au reste de la communauté à ce besoin d’avoir sa place dans le grand tout cosmologique de la race humaine comme la conviction que pour son petit moi la vie est utile et sert vraisemblablement à quelque chose de vrai et de tangible…
J’aime bien semer la contreverse car elle est prometteuse de raisonnement riche en rebondissement et de réflexion allant au-delà des acquis…
‘ À ce jour, la seul défensive de mes interlocuteur s’accroche allègrement à ce français que j’écrit très mal offrant ainsi une boué à la prétention que la connaissance doit obligatoirement être véhiculer par un langage parfait ‘
…Mais dans tous les cas le mur de la peur est vite atteint disons. Ont crains le changement voir la possibilité que nous nous sommes trompé quelque part et ne sommes pas près ni disposer à franchir le pas de l’affranchissement intellectuel que présuppose l’acceptation de nos propres limite. Car tu sais voir en l’autre des limitations quelconques dans le raisonnement c’est à priori voir nos propres limitations et lorsque nous nous plaçons sur la défensive disons, c’est déjà constater nos propre faiblesses et nos propre conception erronée du grand mais petit tout !
Quoique l’ont fasse, l’ont pense ou l’ont dise le gazon sera toujours vert et le ciel toujours bleu. Mais là nous sommes loin du sujet initiale je pense de la révolution inhumaine qui devrais répondre à priori à une question primordiale, c’est quoi être humain ? suite à quoi nous serions en mesure de tergiverser sur les usages inhumains de la culture technologique de notre communauté.
Ben dit don encore un pavé…Désolé Daria!
J’espère que tu ne regrette pas trop ma venu sur ton blog
22 mars 2008 à 19:49
Non non je ne regrette pas que tu sois (re)venu sur mon blog
Vos discussions sont intéressantes mais je vois les discussions comme un échange de points de vue. On peut tenter de convaincre mais je préfère voir les discussions comme possibilité d’ouverture d’esprit sans chercher nécessairement à savoir qui a raison (en général les gens campent sur leurs positions). Bref j’espère que vos discussions ne vont pas s’envenimer.
23 mars 2008 à 0:55
J’aime (j’adore) aussi la controverse, mais il faut aussi aimer (ou à tout le moins accepter) être controversé.
Je reviens sur cette question de l’expression française : elle n’est pas nécessairement signe d’une défaillance intellectuelle, et sa maitrise n’est pas non plus signe d’une supériorité (même si certains le prétendent) ; cependant, puisque nous sommes dans une argumentation, une conversation, puisque nous pratiquons un acte de communication cherchant à développer une signification (individuelle, pour l’instant), il faut garder à l’esprit le besoin d’avoir un code commun (les “règles” du français) pour que l’échange ne soit pas parasité par des contresens, du bruit, du quiproquo.
Il ne s’agit pas d’une convenance élitiste, mais d’un respect du locuteur et de sa propre pensée : “comment me faire comprendre des autres si je n’utilise pas le même langage qu’eux ?” Et il ne s’agit pas ici de participer au troupeau, mais de choisir le moyen le plus efficace : c’est à dire celui partagé par le plus grand nombre.
Et là, je comprends QUE DALLE à tout ce que tu racontes !
Parce que les moyens techniques ne sont pas maitrisés.
23 mars 2008 à 4:53
Pour être controversé, pas de soucis, je le suis et l’accepte allègrement et la controverse est un stimulant intellectuel si j’ose dire…
Effectivement, si je comprend bien nous risquons d’aboutir au monothéisme négatif au sens culturel, intellectuel, voir spirituel que présuppose les dites technologies. De là mon affirmation de la nécessité d’avoir des individus forts capables de sauvegarder la différence disons, capable d’agir et de penser au delà des concepts établis sans pour autant en devenir les dominants. Capable de réfléchir et de percevoir les besoins et nécessités intrinsèques propre à la survie…. car au final nous ne parlons que de survie, puisque l’aboutissement de cette nouvelle réalité ne peut-être autre chose que terminal.
Si j’ai mal compris, désolé donc!
Et non pas de risque que cela se transforme en affrontement. Je n’en verrais pas le bon sens et je ne me permettrais pas…ne dit-ont pas que le silence est d’or
23 mars 2008 à 20:48
Il ne s’agit pas tellement d’un monothéisme, où une culture (occidentale, capitaliste, américaine) serait dominante, mais, d’après ce qu’en dit l’auteur, d’une séparation entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas (parce qu’ils n’ont pas accès à l’information, ou parce qu’ils en restent à sa surface).
Quant à l’affirmation de Tanatos sur l’individu fort, je ne pense pas que ce soit une bonne solution :
- quid de ceux qui restent faibles ?
- si l’individu fort pense à sa survie individuelle, quid de la collectivité ?
- s’il sert sa collectivité, en critiquant l’ordre établi, il peut alors devenir exemple pour autrui : n’est-il pas à son tour dominant ?
Il faut dans ce cas accepter l’idée que forts et faibles doivent coexister, c-a-d que cette distinction n’est plus valide.
Ensuite, que le pouvoir est un cycle (une révolution) : les dominés remplacent les dominants, avant d’être dominés à leur tour.
Cependant, comment la marge peut-elle influencer ? Doit-elle le faire ? Peut-on être marginal et influent ? Que se passe-t-il quand la marge devient la norme ?
24 mars 2008 à 5:08
La dominance ne viendrait-elle pas de la masse, où une culture orientale, socialiste voir communiste, asiatique, celle qui n’a pas nécessairement la connaissance technologique pour affirmer comprendre, celle qui malgré toutes les propensions à tendre vers un monde meilleur n’a pas les moyens de s’affranchir de son ignorance et qui au final ce campe dans un statuts rétrograde par obligations et par nécessités voir par dépits.
Disons que je vais changer les termes ‘ individu fort ‘ qui laisse trop facilement sous entendre à la puissance, à la domination, au contrôle, à la suprématie… Peut-être que ‘ individu autonome ‘ serais bien pour définir le fond de ma penser.
La connaissance ne conduit-elle pas à la sagesse, à la compréhension au savoir. Du moins c’est ce que je veux croire. La violence sous toutes ces aspects est la conséquence de l’ignorance et en cela l’individu autonome en est exempt puisqu’il à le savoir. Oui effectivement, à la limite il pourrai profiter de ce statut mais la connaissance lui montrerais disons, que ce serais là un rôle bien éphémère que de ce croire supérieur… Non je ne crois pas qu’un individu autonome perdrais son temps dans une telle folie des grandeur. Enfin je crois ! Par contre l’ignorant chercheras à démontrer par la violence qu’il à le pouvoir de changer les chose même si il n’y connais absolument rien… ce qui est au final plus grisant que l’acquisition des connaissances qui lui serait indispensable pour comprendre.
Je ne crois pas en somme qu’il y ais des individus forts ou faibles, car chacun à son rôle à jouer dans le grand tout, chacun fait ces choix, chacun à le loisir de changer, d’améliorer son statut, sa position, son rôle par l’apprentissage de connaissance, reste qu’il doit y avoir accès. ce qui n’est pas toujours évident.
24 mars 2008 à 12:07
Individu fort → individu autonome, c’est ce que proposait l’auteur
Mais dans ce cas, quel levier peut-il être pour le collectif ?
ATTENTION : amalgame dans le premier §. technologie = connaissance = progrès. Donc absence de technologie = rétrograde. Vision occidentale, empreinte de philosophie des Lumières, sur le Progrès. Ce n’est pas parce qu’une partie du monde (et le plus importante de surcroit) ne comprend pas la technologie occidentale qu’elle est rétrograde.
De plus, l’acquisition de ce savoir par la Chine ou l’Inde est prodigieuse, et on pourrait bien avoir l’air de ploucs dans 10 ans.
25 mars 2008 à 7:54
L’organisateur, le planificateur, le développeur, le créateur… sont des leviers possible, prie au sens positif et construction car en contre partie il peux devenir désorganisateur, décentralisateur, destructeur, annihilateur ce qui est plus rare cependant de la part de quelqu’un qui as la connaissance.
…et là ont ce retrouve encore face à un problème d’étiquette car l’individu autonome ne signifie aucunement individu indépendant. Je crois que la connaissance amène une forme de conscience nouvelle face au collectif et à l’importance de la place que nous occupons et dois-je spécifier, la connaissance n’est pas uniquement technologique cette dernière ne constituant qu’un infime partie du savoir globale que nous pouvons acquérir.
Le progrès n’égale pas obligatoirement technologie, du moins je ne partage pas cette idée disons. Dans l’état actuel de nos civilisations, je considère que l’adoption d’une position rétrograde constitue une planche de salut ou, à tout le moins, permet de prendre du recul face à la dévastation technologique provoquer et subit par l’occident et par répercussion, par le monde… et cette partie du monde, la plus importante, comprend la technologie mais n’y as tout simplement accès ce qui est très différent. Lorsqu’elle y as accès disons, le développement est fulgurant cela va de soi! Mais je me pose la question à savoir si de copier l’occident ne représente pas une menace tout aussi grande, promesse de dévastations sans bordes…
Je dramatise peut-être mais ont le constate, l’évolution technologique n’a pas que du bon, loin de la. Elle à même tendance à abrutir l’être, à le rendre paresseux, insensible, prosaïque. Au final d’individu autonome, cela demeure une thèse à démontrer puisqu’il n’y a pas. dans notre quotidien, de preuves tangibles de son existence.